Sous les gouttes, elle frissonnait

Mais de sa divine frimousse

Je ne discernais que le nez

Les cheveux collaient au visage

Ses yeux quémandaient un rivage

Pour y reposer son corps sage

C’est ainsi que sur la mousse

D’un duvet sis en ma tente

Je soignai si bien les ravages

Qu'elle quitta tôt son corsage

Je n’étais qu’un enfant chétif

En écartant ses noirs et longs tifs

Pour découvrir un charmant vallon

De ses seins, je fis bon usage

Le chemin en fut parfois si long

Que je me posai en leur vallée

Puis ses mains gommèrent les boutons

De ma chemise printanière

Puis alors sans autres manières

Guerroya avec mon pantalon

C’est ainsi que fut donné le ton

D’une très céleste musique

A laquelle je fis réplique

Puis tout s’est vite emballé

Quand elle retira sa jupe

Je ne fus point dupe

Je me devais de hanter la nef

Ne point être long, ni être bref

Mes fantômes sur le fin duvet

Veillaient surtout à ne pas tomber

Très vite en cette cavité

Comme elle m’y invitait

Mais la fleur vaginale naquit

Telle l’orchidée dans le maquis

Sous mes doigts elle se fécondait

En sa rosée, mes sens dérivaient

Incarnant la déesse hippique

Lançant dernier assaut héroïque

En son Eden, neige abondait

Le plaisir mollement retombé

Sur mon torse, elle se lova

Prix du livre 20 euros. 5 euros serviront à acheter un fauteuil roulant électrique pour un handicapé. Aidez-moi dans ma démarche merci.

Devant l'impuissance sexuelle et l'homosexualité refoulé de certains, les photos de ce livre ont été enlevées.

Son corps si bronzé

N'a que rosée

Comme parure

Ainsi dénudée

Couchée en ce pré

Au pied de ce cyprès

Elle paradait

Son maquillage

Il n'existait plus

Mais Dieu quel âge ?

Cette roulure

Tonna la dame

Dix-sept ans pas plus

Toisa l'homme

Et qu'attendez-vous

Ben ! Les croque-morts

Où sont les femmes ?

Hurlait un chanteur

Sous leur migraine

Pourrais-je dire

Meuglant ma haine

Mais plus en robe

Perdue leur âme

Fines donzelles

Ce sont des hommes

Au buste si plat

Même pas charmeur

Je me dérobe

Pourquoi maudire ?

A quand les ailes

D’un renouveau ?

Souvent changer de sliP

Souvent changer de cieL

Souvent changer de fondU

Souvent changer de cumuluS

Souvent changer de bleD

Souvent changer de chemisE

Souvent changer d’aéroneF

Souvent changer de montrE

Souvent changer de modeM

Souvent changer de curriculuM

Souvent changer de sexE