PIER-MARX
VIRTUEL
Des mots et des mots flirtant
S’affichent sur l’écran plat
Doux reflets de la journée
Se mêlent lettres fanées
En un dialogue virtuel
Elle, femme si belle
Ma beauté déjà partie
Depuis tant et tant d’années
Mon faciès ridicule
Mon rire canicule
Mon corps en outre-tombe
Si tous les jours vous heurte
Est pour elle, irritant
Surviendront les cyber-bombes
En ma mort résiduelle
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JE VAIS MOURIR
A l’aube où fleurissent les imbéciles
Les cons sont déjà levés
Je ne bougerais pas d’un cil
Pour que l’on me fasse avouer
Que je suis un révolutionnaire
Même parfois si j’en ai l’air
Je ne suis qu’un débonnaire
Défendant les arts culinaires
Où le sel anarchisant
De mes mots asservissants
Me condamnent à mourir
Moi l’homme vieillissant
Un jour en paraphrasant
Sur mes propres textes
Sous forme de prétexte
Que la viande est froide
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MON ARBRE
Mon arbre un jour a quitté
Son manteau de feuilles rouges
Devant lui ma vie se bouge
Le printemps s’en va éreinté
Dormir pour une éternité
Il frappera à ma porte
M’annoncer enfin son retour
En mon cœur vivront les beaux jours
Puisse ainsi fleurir l’amour
Sous ta verdure, mon arbre
Mes lèvres seront caressées
Sans lumière, sans palabre
Sur ces racines robustes
Je reposerai mes pieds
Sur son écorce mon buste
Puisera enfin puissance
Pour goûter un nouveau chemin
Et l’être aimé, de ses mains
Me guidera dans ta sève
Je vivrai, l’arbre, mes rêves
Et enfin apaisés, mes sens
Verront ta magnificence
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ELLE 2
Elle est si belle
Elle est, elle est
Elle est ainsi, si !!!!!
Elle est si femme
Elle est ainsi si !!!!!
Elle, ténébreuse
Elle est ainsi, si!!!!!
Elle est sensuelle
Elle est ainsi, si !!!!!
Elle est battante
Elle est ainsi, si !!!!!
Elle, naturelle
Elle est ainsi, si
Elle est réservée
Elle est ainsi, si !!!!!
Elle est elle, elle est elle
Elle est ainsi, si !!!!!
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ELLE 1
A l’ombre de ces yeux
Je me suis vu perdu
Beauté démoniaque
Elle est si femme
Si mes mots suspendus
N’ont plus de raison
Je suis tel un enfant
Assis à cette table
Elle pour horizon
Ses yeux, je m’égare
Mes mains paranoïaques
Se déchirent en des cieux
Je n’ai plus d’âme
Et puis son visage
C’est sur la plage
Que je le dessine
Vogue tant ma folie
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